Calendrier de l'Avent Open Data 2017

Pas de data, pas de chocolat !

Osmose

Faciliter la réutilisation des données open data par les contributeurs OpenStreetMap.

Osmose est un des nombreux outils de contrôle qualité développés par la communauté OpenStreetMap.

Disponible sous forme d’un frontend web et d’une API, il s’intègre à différents outils d’édition dont JOSM (l’éditeur OpenStreetMap développé en Java).

Son but principal est de signaler de possibles incohérences dans les données OpenStreetMap. Il est également utile pour intégrer des données open data de plus en plus nombreuses dans OpenStreetMap.

Les incohérences sont détectées par des backend qui effectuent de nombreuses analyses soit uniquement à partir des données OpenStreetMap, soit en les croisant avec des données disponibles en opendata.

Celles-ci permettent de détecter des manques, mais aussi des changements qui nécessitent une mise à jour.

Pour cela, de nombreux jeux de données sont exploités tels que :

  • le Code officiel géographique (COG) de l’INSEE
  • la base SIRENE de l’INSEE
  • les noms des rues et adresses (croisement avec les bases adresses)
  • les repères géodésiques de l’IGN
  • les bureaux de Poste et boites aux lettres
  • les établissements scolaires (Éducation Nationale)
  • les monuments historiques (base Mérimée)
  • les musées (Min. de la Culture)
  • les équipements sportifs (Min. des Sports)
  • les services publics locaux (croisement avec données de la DILA)
  • les gares (SNCF)
  • les brigades de gendarmerie et commissariats (Min. Intérieur)
  • les pharmacies et établissements de santé (base FINESS)
  • les routes et bâtiments manquants (croisement avec données INSEE carroyées de la population)
  • les routes principales (données Route500 IGN)
  • les limites administratives (croisement avec Admin Express de l’IGN et données cadastrales de la DGFiP)
  • les stations service (croisement avec la base des prix des carburants)
  • le réseau électrique avec les postes de transformation, les pylônes et lignes (source RTE)

De nombreuses données locales sont aussi exploitées pour :

  • les arrêts de bus
  • les points d’apport volontaire pour le recyclage
  • les hébergements touristiques comme les hotels, camping, gîtes
  • les parkings à vélo
  • les aires de covoiturages et points de partage de véhicules
  • les toilettes publiques

Interface web d'osmose

Ce sont ainsi des dizaines de jeux de données, nationaux et locaux qui sont utilisés pour faciliter l’amélioration constante des données OpenStreetMap par les contributeurs.

Osmose a une couverture mondiale mais c’est surtout en France que ces croisements avec des données open data sont les plus nombreux.

Des actions ponctuelles peuvent aussi être menées pour finaliser tel ou tel projet. C’est le cas en ce mois de décembre avec l’analyse basée sur le population répartie par carreaux de 200 mètres publiée par l’INSEE. Ces carreaux permettent d’identifier les zones où se trouvent des habitants mais pour lesquels aucune route ne passe à proximité dans OpenStreetMap. Début décembre, il ne restait qu’un peu plus de 6000 de ces carreaux (sur un total 2 millions et demi). Il en reste aujourd’hui 10 fois moins. La population sans route d’accès dans OpenStreetMap s’est ainsi réduite à ce jour à un peu plus de 20 000 habitants et devrait arriver à zéro avant la fin de ce calendrier de l’avent !

Graphique d'évolution des carreaux de population sans route à proximité

Principaux jeux de données réutilisés: